Une officine dont on se demande encore qui a pu la payer tant il existe des moyens plus radicaux de perdre son agent comme le brûler à la façon de feu Serge Gainsbourg ou d’acheter des actions des mines du Pago-Pago, une officine donc a commandé un sondage de vérification de l’élection de mai 2017.
O surprise ! Emmanuel Macron ferait au premier tour 34 % ce qui le placerait en tête (sans blague ?) avec pour éternelle seconde Marine Le Pen aux alentours de 21%, Mélenchon décrochant la médaille de bronze tandis que François Fillon ne ferait que douze pour cent, douze pour cent !
Il a sans doute échappé aux utilisateurs de cette redoutable démarche scientifique que François Fillon, qui a toujours un manoir à entretenir sur les bras et peut être encore un ou deux enfants en études, avait définitivement tourné la page de la politique pour aller faire de l’argent qu’on ne lui reprochera pas cette fois dans un fonds d’investissement.
On aurait pu à la place demander l’avis des électeurs potentiels sur une candidature d’Edouard Herriot ou pourquoi pas du rassurant Armand Fallières (président de la Répubique de 1906 à 1913, son tour de taille indiquait le bon vivant). Gageons qu’ils auraient aussi trouvé des partisans.
Donc un sondage avec quelqu’un qui, en tout état de cause, ne sera plus jamais candidat à une élection présidentielle mais un sondage quand même. A quoi bon, nous dira-t-on ? D’abord évidemment pour démontrer que, quoique majoritairement impopulaire, le président actuel est la seule solution en cas de nouvelle élection ; que celle-ci ait lieu, normalement, dans quatre ans ne dérange pas les scientifiques sondeurs.
Et cela d’autant plus que l’actuel président du parti des Républicains, qui a peu de partisans à France-Inter ou chez Ruquier, endroits de service public à la neutralité bien connue, ne ferait lui, en l’absence de Fillon, que huit pour cent ; ce serait toujours plus que l’ex-socialiste Hamon mais évidemment ça ne serait pas grand-chose , à supposer que ce soit ce chiffre là à la fin d’une campagne électorale.
Pour comprendre le sens de l’absurde démarche sondagière, il faut savoir que le seul qui puisse poser un jour un problème à Emmanuel Macron est , à ce que lui-même en dit, le même Laurent Wauquiez, dont le parti a résisté à la tornade centriste. Alors pourquoi ne pas essayer de le discréditer un peu plus et lui susciter des concurrents au sein des courants de droite non ralliés au macronisme ?
La réalité est que ce sondage ne sert qu'à tenter de détruire les adversaires de Macron pour mieux conforter ce dernier, un peu comme les médias ont détruit Hamon, Fillon ou tous ceux qui pouvaient gêner le chouchou de la finance et du cac 40.
On rappellera à qui l’aurait oublié l’inanité d’un sondage en dehors de toute perspective électorale, qui ne sert qu’à nourrir ceux à qui on en a passé commande.
Août 1980 : VGE à soixante pour cent au 2 ème tour, avril 2011, DSK à soixante deux pour cent au deuxième tour, août 2016, Juppé à 38 % au 1 er tour ; sondages établis par la méthode des quotas par des gens dont l’intégrité et la hauteur de principes ne pouvaient bien sur être mises en cause mais réalisés alors que la masse des électeurs pensait à autre chose.
Maintenant, c’est encore mieux, c’est le sondage sur des candidats impossibles ; bientôt, comme nous le suggérions plus haut, on fera un sondage sur la chance d’un disparu d’être élu président de la République ; s’il revient du Paradis, il pourra également garder son auréole et sa fourche s'il rapplique d'un endroit moins agréable.
O surprise ! Emmanuel Macron ferait au premier tour 34 % ce qui le placerait en tête (sans blague ?) avec pour éternelle seconde Marine Le Pen aux alentours de 21%, Mélenchon décrochant la médaille de bronze tandis que François Fillon ne ferait que douze pour cent, douze pour cent !
Il a sans doute échappé aux utilisateurs de cette redoutable démarche scientifique que François Fillon, qui a toujours un manoir à entretenir sur les bras et peut être encore un ou deux enfants en études, avait définitivement tourné la page de la politique pour aller faire de l’argent qu’on ne lui reprochera pas cette fois dans un fonds d’investissement.
On aurait pu à la place demander l’avis des électeurs potentiels sur une candidature d’Edouard Herriot ou pourquoi pas du rassurant Armand Fallières (président de la Répubique de 1906 à 1913, son tour de taille indiquait le bon vivant). Gageons qu’ils auraient aussi trouvé des partisans.
Donc un sondage avec quelqu’un qui, en tout état de cause, ne sera plus jamais candidat à une élection présidentielle mais un sondage quand même. A quoi bon, nous dira-t-on ? D’abord évidemment pour démontrer que, quoique majoritairement impopulaire, le président actuel est la seule solution en cas de nouvelle élection ; que celle-ci ait lieu, normalement, dans quatre ans ne dérange pas les scientifiques sondeurs.
Et cela d’autant plus que l’actuel président du parti des Républicains, qui a peu de partisans à France-Inter ou chez Ruquier, endroits de service public à la neutralité bien connue, ne ferait lui, en l’absence de Fillon, que huit pour cent ; ce serait toujours plus que l’ex-socialiste Hamon mais évidemment ça ne serait pas grand-chose , à supposer que ce soit ce chiffre là à la fin d’une campagne électorale.
Pour comprendre le sens de l’absurde démarche sondagière, il faut savoir que le seul qui puisse poser un jour un problème à Emmanuel Macron est , à ce que lui-même en dit, le même Laurent Wauquiez, dont le parti a résisté à la tornade centriste. Alors pourquoi ne pas essayer de le discréditer un peu plus et lui susciter des concurrents au sein des courants de droite non ralliés au macronisme ?
La réalité est que ce sondage ne sert qu'à tenter de détruire les adversaires de Macron pour mieux conforter ce dernier, un peu comme les médias ont détruit Hamon, Fillon ou tous ceux qui pouvaient gêner le chouchou de la finance et du cac 40.
On rappellera à qui l’aurait oublié l’inanité d’un sondage en dehors de toute perspective électorale, qui ne sert qu’à nourrir ceux à qui on en a passé commande.
Août 1980 : VGE à soixante pour cent au 2 ème tour, avril 2011, DSK à soixante deux pour cent au deuxième tour, août 2016, Juppé à 38 % au 1 er tour ; sondages établis par la méthode des quotas par des gens dont l’intégrité et la hauteur de principes ne pouvaient bien sur être mises en cause mais réalisés alors que la masse des électeurs pensait à autre chose.
Maintenant, c’est encore mieux, c’est le sondage sur des candidats impossibles ; bientôt, comme nous le suggérions plus haut, on fera un sondage sur la chance d’un disparu d’être élu président de la République ; s’il revient du Paradis, il pourra également garder son auréole et sa fourche s'il rapplique d'un endroit moins agréable.